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Les principaux indicateurs économiques à suivre pour investir et trader en Bourse

Les principaux indicateurs économiques à suivre pour investir et trader en Bourse




Décrypter les indicateurs macroéconomiques peut s’avérer essentiel pour identifier les cycles économiques et le comportement des marchés boursiers. Cette analyse peut ainsi permettre à l’investisseur ou au trader en Bourse d’anticiper les évolutions des indices boursiers.

Café de la Bourse vous présente les 6 principaux indicateurs macroéconomiques à suivre : le PIB, les chiffres de l’emploi, la production industrielle, la demande en constructions, les ventes au détail et les dépenses en consommation ainsi que l’inflation.

Le PIB

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Le PIB (Produit Intérieur Brut) est un indicateur macroéconomique permettant de mesurer la production de richesse des agents économiques privés et publics d’un pays. Le PIB peut être exprimé en valeur globale (à l’échelle d’un pays) ou par habitant, ce qui permet de neutraliser l’effet de la taille du pays.

Actuellement, les États-Unis sont la première puissance économique mondiale avec 21 433 milliards de $, suivi par la Chine avec 14 279 milliards de $, le Japon avec 5 081 milliards de $, l’Allemagne avec 3 861 milliards de $, l’Inde avec 2 869 milliards de $, le Royaume-Uni avec 2 829 milliards de $ et la France avec 2 716 milliards de $.

Ces données du PIB sont émises par la banque mondiale et recensés auprès des chiffres des comptes nationaux de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques).

La courbe du PIB mondiale présente une tendance de forte croissance dans le temps (11 228 milliards de $ en 1980 et 87 735 milliards de $ en 2019).

Cependant, lorsque l’on se base sur le PIB par habitant, le classement change complètement, avec en tête de liste : Monaco, suivi du Liechtenstein, des Bermudes, du Luxembourg, de l’Île de Man, des Îles Caïmans et de la Suisse.

Notons que le taux d’évolution du PIB est l’indicateur le plus utilisé pour mesurer la croissance économique d’un pays.

Données récentes de l’OCDE sur le PIB  ; fréquence de publication trimestrielle :

France : 1er trimestre 2021 : – 0,1 % ; 2020 : – 7,9 % ; 2019 : + 1,8 %.

OCDE (38 pays*) : 1er trimestre 2021 : + 0,3 % (E) ; 2020 : – 4,7 % (E) ; 2019 : + 1,6 % (P).

(E) : valeur estimée ; (P) : valeur provisoire

L’emploi




Le taux d’emploi est indiqué en pourcentage de la population active (15 à 64 ans). Il révèle la capacité de l’ensemble des acteurs productifs d’un pays à mobiliser de la main-d’œuvre potentielle ainsi que la capacité de l’économie à favoriser l’inclusion sociale des personnes par l’emploi.

Dans la pratique, les statistiques parlent davantage du taux de baisse ou de hausse du nombre de demandeurs d’emplois.

La démographie (par exemple son vieillissement) impacte l’évolution du taux d’emploi. Les chiffres de l’emploi sont de bons indicateurs de la conjoncture économique.

Données récentes de l’OCDE sur les taux de chômage ; fréquence de publication mensuelle :

France : avril 2021 : 7,3 % ; 2020 : 8,0 % ; 2019 : 8,4 %.

OCDE : avril 2021 : 6,6 % (E) ; 2020 : 7,2 % (E) ; 2019 : 5,4 % (E).

La production industrielle

L’indice de la production industrielle est un indicateur économique diffusé en base mensuelle permettant de mesurer les taux d’utilisation des capacités industrielles d’un pays et parallèlement le suivi des cycles conjoncturels.

Une forte demande industrielle est positive dans le sens où elle peut inciter à l’étendue des actifs industriels des sociétés de l’industrie pour faire face aux carnets de commandes et ainsi développer les chaînes de production. La croissance des emplois en bénéficie également. À l’inverse un ralentissement de la demande industrielle peut poser problème du fait de la non utilisation des capacités de production, les actifs industriels sont donc en sous capacités de production mais nécessitent toujours un coût d’entretien. De plus, ces situations peuvent aussi induire des situations de sur-stockage de la production, elles aussi coûteuses (perte de valeur, coût du stockage).

Données récentes de l’OCDE sur le niveau de production industrielle ; fréquence de publication mensuelle :

France : mars 2021 : + 0,8 % ; 2020 : – 10,5 % ; 2019 : + 0,3 %.

OCDE : février 2021 : – 1,0 % ; 2020 : – 6,4 % ; 2019 : – 0,3 %. 

Le marché de l’immobilier




Les indicateurs économiques liés à la demande en constructions privées (immobilier d’habitations, infrastructures d’entreprises) et publiques (infrastructures communautaires, départementales ou nationales) permettent de décrypter la conjoncture de l’industrie du bâtiment et du secteur de l’immobilier, un marché rationnel et accessible grâce à la Pierre Papier appelée aussi SCPI.

Ainsi, la tendance des prix, le sentiment des entrepreneurs et des sociétés du BTP, ainsi que l’évolution des carnets de commandes, donnent une image de la « santé » de ce segment de l’économie qui a également un lien avec la vigueur de l’économie.

Données récentes de l’OCDE sur l’industrie du BTP ; fréquence de publication mensuelle :

Constructions

France : mars 2021 : – 7,3 % ; 2020 : – 14,4 % ; 2019 : + 0,5 %.

OCDE : mars 2021 : + 2,6 % ; 2020 : – 2,0 % ; 2019 : + 1,8 %.

Demandes de permis de construire pour les logements

France : avril 2021 : + 1,1 % ; 2020 : – 13,9 % ; 2019 : – 3,0 %.

Union Européenne : 2020 : – 8,4 % ; 2019 : + 0,3 %). 

Les ventes au détail et les dépenses de consommation

La consommation est le principal moteur des économies de nombreux pays, une économie vigoureuse nécessite que les populations achètent des biens et des services. Automobile, tourisme, produits high-tech, électro-ménager, etc. Cela est primordial pour la santé de l’économie dans son ensemble. Si cette demande baisse drastiquement (comme ce fut le cas lors de la crise du Covid), les conséquences sont importantes.

Données récentes de l’OCDE sur la consommation ; fréquence de publication mensuelle :

Ventes des commerces de détail

France : avril 2021 : – 6,0 % ; 2020 : – 2,0 % ; 2019 : + 2,7 %.

OCDE : mars 2021 : + 5,6 % ; 2020 : – 0,4 % ; 2019 : + 1,7 %.

Confiance des consommateurs

France : mai 2021 : – 5,8

Zone Euro : mai 2021 : 2020 : – 5,1

L’inflation




L’inflation décrit l’augmentation générale et durable des prix, et donc la perte de pouvoir d’achat si les revenus stagnent. Cet indicateur est exprimé en pourcentage et les banques centrales des grandes puissances économiques se fixent des objectifs de + 2 % par an.

L’inflation est aussi exprimée par l’intermédiaire de l’IPC (Indice des Prix à la Consommation) qui reflète l’évolution des prix d’un panier type de biens de consommation entre deux dates.

L’inflation a également un impact sur les taux d’intérêts et donc sur le comportement des marchés boursiers.

Données récentes de l’OCDE sur l’inflation ; fréquence de publication mensuelle :

Indice des prix à la production (IPI), activités manufacturières

France : avril 2021 : + 0,5 % ; 2020 : – 1,9 % ; 2019 : + 0,4 %).

Union Européenne : mars 2021 : + 1,2 % ; 2020 : – 1,7 % ; 2019 : + 0,7 %.

Indice des prix à la consommation (IPC)

France : avril 2021 : + 0,1 % ; 2020 : + 0,5 % ; 2019 : + 1,1 %.

OCDE : avril 2021 : + 0,6 % ; 2020 : + 1,4 % ; 2019 : + 2,1 %.

Les données statistiques de cet article sont mesurées selon leurs taux d’évolution par rapport à la période précédente (hormis pour le taux de chômage exprimé en % de la population active et l’indice de confiance des consommateurs exprimé en indice).

*Allemagne ; Australie ; Autriche ; Belgique ; Canada ; Chili ; Colombie ; Corée du Sud ; Costa Rica ; Danemark ; Espagne ; Estonie ; Etats-Unis ; Finlande ; France ; Grèce ; Hongrie ; Irlande ; Islande ; Israël ; Italie ; Japon ; Lettonie ; Lituanie ; Luxembourg ; Mexique ; Norvège ; Nouvelle-Zélande ; Pays-Bas ; Pologne ; Portugal ; Slovaquie ; Slovénie ; Suède ; Suisse ; Royaume-Uni ; République Tchèque ; Turquie.

 Source des images : Freepik

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