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Jouer le Brésil côté matières premières et devise

Jouer le Brésil côté matières premières et devise




Grand producteur de matières premières et première économie d’Amérique du sud, le Brésil crée des opportunités d’investissement. Pensez soja, café et real dans votre trading.

Soja

Avec près de 90 millions de tonnes de soja produites par an depuis 2012, le Brésil a rattrapé son concurrent principal, les Etats-Unis. Le pays a su anticiper les besoins de consommation croissants pour cette plante, notamment dans les pays émergents, où l’alimentation devient de plus en plus carnivore. Cette évolution en cours et à venir nécessite de grandes quantités de nourriture pour le bétail, dont les tourteaux de soja. Celui-ci est également recherché pour son huile, utilisée dans les secteurs de l’énergie (biodesel).

Grâce à une immense superficie exploitable (actuelle et potentielle après déforestation) et à un climat favorable, le Brésil est en mesure de produire deux récoltes par année. Cette production croissante n’empêche pas les prix d’être orientés à la hausse, tant la force des changements structurels dans les pays émergents est grande. Si une volatilité des cours est possible, a fortiori en raison des aléas climatiques, la tendance de moyen-long terme est clairement à la hausse. Baissier après un plus haut supérieur à 16$ atteint en juillet 2013, le cours remonte surtout depuis février 2014 et atteint 14,45$ le 11 juin.

Pour traiter le soja, vous avez le choix entre des contrats futures, des CFD, les options et options binaires ou encore les certificats et les warrants.

Café

Autre denrée produite en grande quantité par le Brésil et de plus en plus largement consommée à travers le monde, le café suit lui aussi une trajectoire haussière. Mais comme pour le soja, ses cours peuvent être mis à rude épreuve en raison des conditions climatiques parfois chaotiques du Brésil. Par exemple, la sécheresse qui a cours depuis le début de l’année cause une hausse des prix du café et, dans une moindre mesure, du jus d’orange (le Brésil en est l’un des principaux exportateurs). Aujourd’hui, c’est le phénomène climatique annuel El Niño qui constitue le principal risque climatique au Brésil et pourrait perturber les cours dans les prochaines semaines.

Si vous acceptez d’opérer sur un marché hautement volatil et incertain, a fortiori depuis février 2014, néanmoins orienté dans une tendance nette, le café peut vous convenir. Le cours est proche de 1,6$ aujourd’hui, inférieur à ses niveaux de 2011 (2,8$ en août 2011).

Pour traiter le café, plusieurs instruments sont à votre disposition, comme pour le soja : futures, CFD, options binaires, certificats ou encore warrants.

Real

Plombé par des déficits commercial et public importants, le real a connu, comme nombre de devises émergentes avec la crise financière, une dépréciation préjudiciable. La paire USD/BRL évolue depuis plusieurs mois dans une zone de 2,1800-2,3000. Néanmoins, les actions prises par la Banque centrale du Brésil, en premier lieu la hausse continue des taux d’intérêt depuis 2013 ( de 7,5 à 11% aujourd’hui) et son soutien direct et renouvelé à la devise par l’achat de swaps de change, contribuent à sa réappréciation et, par conséquent, à la baisse de la paire USD/BRL. Le contexte favorise la recherche deal pour le carry trade, après une phase de volatilité causée par les tensions sociales pré-Coupe du Monde. Les analystes anticipent une poursuite de la baisse entamée début juin. La paire atteint 2,2299 le 12 juin.

Néanmoins, le real, comme la plupart des devises exotiques, reste très dépendante de l’évolution du dollar américain. Dans la mesure où celui-ci semble voué à s’apprécier dans les prochains mois, comme il a commencé à le faire récemment sous l’effet d’une reprise économique confirmée, le real devrait suivre une trajectoire baissière. De plus, l’inflation demeure un risque majeur pour l’économie brésilienne. La paire USD/BRL peut donc être jouée à la hausse sur le moyen terme.

Quant à la paire EUR/BRL (3,02685 le 12 juin), son évolution à moyen terme dépendra essentiellement de la façon dont l’euro se dépréciera sous l’effet des actions prises et à venir de la BCE. Pour l’heure, le cross est orienté à la baisse puisque l’annonce de la baisse des taux de dépôt et des incitations aux banques a eu pour effet une baisse de l’euro tandis que le real profitait des annonces de la BCB.