Les matières premières comme le pétrole et le blé, mais aussi l’or, sont généralement au cœur d’importants mouvements de bourse en corrélation avec les incertitudes géopolitiques, mais aussi la météo et les politiques monétaires qui impactent ces marchés. Le début de la guerre en Ukraine, par exemple, avait provoqué une envolée des prix du blé, alors que les tensions au Moyen-Orient ont eu d’importantes conséquence sur le prix des matières premières, notamment le pétrole.
L’accès aux ressources naturelles sera certainement un enjeu majeur au cours des prochaines années, le pétrole restant encore indispensable au fonctionnement de nos économies et industries, et le changement climatique pouvant aggraver les problèmes de famine dans le monde.
Nous verrons dans cet article pourquoi et comment investir dans les matières premières en 2025. Retrouvez les différents types de matières premières, nos analyses et anticipations pour fin 2025 sur 3 matières premières particulièrement scrutées : le blé, l’or et le pétrole, ainsi que nos explications sur les différentes manières d’acheter et de vendre des matières premières, plus connues sous la dénomination anglophone « commodities ».
Qu’est-ce qu’une matière première ou commodities ?
Une matière première, ou commodity en anglais, est une ressource naturelle, c’est-à-dire produite par la nature. Une fois extraite, elle est utilisée par l’homme à des fins de fabrication de produits finis ou manufacturés. Les matières premières sont dans un premier temps collectées par l’homme, puis transformées avant d’être commercialisées.
On distingue 4 principales catégories de matières premières.
- Les matières premières énergétiques : les énergies fossiles telles que le pétrole, le charbon ou le gaz. Ce sont des matières premières plutôt rares car leur quantité est limitée.
- Les matières premières agricoles : blé, maïs, coton, sucre, café ou encore cacao par exemple.
- Les métaux industriels : les métaux qui ont principalement un usage destiné aux activités industrielles tels que le fer, le cuivre ou le zinc, l’aluminium, le nickel, le cobalt, l’acier ou encore le plomb.
- Les métaux précieux : les métaux qui sont considérés comme rares du fait de leurs coûts de production importants et de leur extraction parfois difficile comme l’or, l’argent, le palladium ou encore le platine
Pourquoi investir dans les matières premières en 2025 ?
L’investissement sur les matières premières pour quel profil ?
Les matières premières s’adressent à tous les types de profils, que l’on soit débutant ou investisseur expérimenté. Toutefois, ce sont des actifs complexes et certains éléments doivent être assimilés afin d’avoir une stratégie de trading adaptée.
En termes d’investissement long terme, les matières premières peuvent convenir à ceux qui souhaitent une bonne diversification de leurs investissements, car les matières premières offrent une faible corrélation avec les actions et les obligations.
En bref, l’investissement dans les matières premières peut être adapté à ceux qui cherchent à diversifier leur portefeuille, à se protéger contre l’inflation, et à saisir des opportunités de croissance ou de stabilité en période de crise, mais aussi à mettre en place des stratégies de trading spécifiques.
Comment varient les matières premières ?
Tout d’abord, il faut savoir que ces actifs sont affectés par plusieurs facteurs. Les conditions météorologiques ont un impact important sur certaines matières premières, comme la production agricole pour laquelle la variation de la météo et les catastrophes naturelles jouent un rôle considérable. La variation des saisons et de la température a des conséquences importantes sur la production de plusieurs matières premières et impacte ainsi le cours de ces produits.
La variation des taxes sur l’exportation des matières premières dans un pays peut aussi exercer une grande influence sur le cours de celles-ci.
Pendant les périodes de crise sanitaire ou de tension géopolitique, les matières premières peuvent être affectées à la fois au niveau de la production, mais également au niveau du transport de ces dernières et donc de leur commercialisation. Ainsi, l’offre de ces matières premières est affectée car leur quantité disponible diminue à mesure que les crises et les conflits s’intensifient.
Le marché des changes peut également jouer un rôle prépondérant dans l’évolution des cours de certaines matières premières agricoles. C’est le cas du réal brésilien pour les cours du café, ou encore du dollar puisque généralement, les matières premières sont exprimées dans cette devise. Alors, lorsque la valeur de ce dernier augmente, le prix des matières premières augmente aussi.
Dans quelles matières premières agricoles investir en 2025 ? Focus sur le blé
La croissance de la population mondiale, qui devrait atteindre 9 milliards d’habitants d’ici 2050, entraînera une augmentation de la demande de produits agricoles, tels que le blé, le riz, le maïs et les légumineuses. D’un autre côté, le réchauffement climatique devrait mettre en difficulté la production mondiale de blé et d’autres produits agricoles.
Plusieurs analystes anticipent même des famines mondiales dans les années à venir car les périodes de sécheresse, de chaleur extrême et d’inondations deviendront plus fréquentes et plus intenses avec le réchauffement climatique, ce qui pourrait entraîner des perturbations de l’approvisionnement et des hausses des prix des produits agricoles.
Investir dans les matières premières agricoles peut être une opportunité de diversifier son portefeuille et de profiter de la croissance de la demande mondiale, notamment dans les pays émergents.
Le cours du blé, de nouveau sous pression ?
En 2025, la taille du marché mondial du blé est estimée à plus de 52 milliards USD et devrait atteindre plus de 65 milliards USD d’ici 2030, avec un taux de croissance annuel composé dépassant les 4,60 %.
Au début de la guerre en Ukraine, les prix du blé se sont envolés (+65 %), puis ils sont finalement revenus au niveau d’avant-guerre durant le mois d’août 2022, à la suite des accords avec la Russie sur les exportations. Depuis mars 2022, les prix du blé sont dans une tendance baissière qui ne semble plus s’arrêter, enregistrant une baisse de plus de 70 % avec des prix qui sont passés de 1 700 $ (mars 2022) à 499 $ la tonne (octobre 2025).
Si les prix du blé ont été en forte baisse en 2024 (-24 %), le marché mondial du blé affiche une relative stabilité en termes de production, avec une récolte qui est estimée à 796 millions de tonnes, pour la période de 2024-2025. Cette stabilité de la production s’explique par des méthodes de production améliorées, qui ont compensé une légère réduction des superficies cultivées.
Il est intéressant de noter qu’en Europe, une météo excessivement humide a impacté la production de blé à la baisse. Alors qu’en Amérique du Nord, ce sont des problèmes de sécheresse qui ont limité la production de blé. En Asie, ce sont les inondations dans certaines zones productrices qui ont réduit la production de blé. Gardez donc en tête que les évènements météorologiques sont importants sur le marché du blé, et qu’il faudra suivre cela en 2025.
Alors pourquoi une telle baisse des prix du blé ? La baisse de 4 % de l’utilisation du blé pour l’alimentation animale peut en partie expliquer le phénomène. Au niveau des échanges internationaux, le volume de transactions sur le blé est en baisse de 3 %. Si la production de blé est stable, mais que la demande est en baisse, cela provoque effectivement un ajustement sur les prix du blé.
Un autre point qui pourrait expliquer la baisse des prix du blé observée au cours des 12 derniers mois, c’est la reprise de l’activité chinoise en milieu d’année 2024, alors que le pays était encore perturbé par des épidémies en début d’année 2024, la Chine étant l’un des plus importants producteurs mondiaux de blé.
Une question demeure : se dirige-ton vers une crise alimentaire mondiale ? C’est fort possible, et c’est ce que confirment de nombreux spécialistes, non pas en raison de la guerre en Ukraine comme nous pouvions le craindre en 2022, mais plutôt en raison de l’impact du changement climatique.
Toutefois, en observant la carte des principaux pays producteurs de blé, on comprend vite que les enjeux géopolitiques entre la Chine/Russie et l’Otan pour nourrir l’Afrique sont réels, et pourraient devenir nettement plus importants dans le cas d’une famine mondiale. N’oublions pas que si l’Afrique ne produit que peu de blé, elle reste un continent riche en ressources naturelles, notamment minières (or, terres rares, lithium). Nouer un partenariat durable avec les pays d’Afrique pour les exportations de blé peut donc conduire à des accords commerciaux sur des matières premières stratégiques.
Production mondiale de blé par pays

Source : worldpopulationreview.com
Consommation mondiale de blé par pays

Source : worldpopulationreview.com
Analyse technique du cours du blé pour 2025

Source : ProRealTime Web
Depuis le mois de février 2025, les cours du blé évoluent dans une tendance clairement baissière, inscrite dans un canal de tendance baissier bien défini. Les prix du blé oscillent à l’intérieur de ce canal, encadrant une succession de plus hauts et de plus bas descendants. À court et moyen terme, le niveau clé à surveiller pour le cours du blé se situe sur le support horizontal des 497 $ la tonne, seuil dont les cours se rapprochent dangereusement puisqu’ils s’échangent actuellement autour de 499 $.
En cas de cassure franche de ce niveau de support, les prix du blé pourraient poursuivre leur repli vers le bas du canal, situé autour de 469 $ la tonne. Une ligne de tendance diagonale intermédiaire, visible autour de 487 $, pourrait toutefois freiner temporairement la baisse.
À l’inverse, si le support à 497 $ venait à tenir, un rebond technique du cours du blé pourrait s’amorcer en direction de la ligne médiane du canal, située vers 517 $, avant un éventuel retour vers le haut du canal baissier, autour de 540 $ la tonne. Pour autant, la tendance de fond restera négative tant que les cours du blé évolueront à l’intérieur du canal. Seule une sortie par le haut du canal baissier permettrait d’envisager une véritable inversion de tendance et une reprise durable du mouvement haussier. D’ici là, les investisseurs pourront surtout exploiter les rebonds techniques du prix du blé entre supports et résistances à l’intérieur du canal.
Dans quels métaux précieux investir en 2025 ? Focus sur l’or
En 2025, l’or devient l’un des actifs les plus recherchés par les investisseurs, porté par un contexte géopolitique tendu et un environnement monétaire plus accommodant, marqué par des baisses de taux successives. Le métal jaune a franchi un nouveau sommet historique à 4 378 $ l’once au mois d’octobre 2025, ce qui confirme bien les inquiétudes des investisseurs qui se tournent massivement vers cette valeur refuge.
Focus macro sur l’or
En 2025, le marché de l’or a connu une hausse spectaculaire, notamment en raison des inquiétudes géopolitiques mondiales (présidence de Donald Trump, montée de l’extrême droite en Europe et guerre au Moyen-Orient) qui est le facteur numéro 1 de hausse des prix de l’or.
La dynamique haussière du cours de l’or s’explique aussi par un ensemble de facteurs macroéconomiques convergents. D’un côté, le dollar américain s’affaiblit progressivement, en raison d’un ralentissement économique aux États-Unis et de déficits jumeaux (budgétaire et commercial) qui inquiètent les marchés. Cette baisse du billet vert profite mécaniquement à l’or, dont le prix est libellé en dollars, le rendant plus attractif pour les investisseurs internationaux.
D’un autre côté, les incertitudes géopolitiques avec un risque croissant d’escalade militaire dans de nombreuses régions du monde, alimentent une forte demande pour les actifs refuges. À cela s’ajoute l’appétit soutenu des banques centrales, en particulier dans les pays émergents, qui continuent de renforcer leurs réserves en or pour se prémunir contre l’instabilité monétaire mondiale. À noter : la part de l’or dans les réserves mondiales des banques centrales a atteint son plus haut niveau depuis 1974.
Anticipation technique sur les prix de l’or
Source : TradingView
Avec une hausse de plus de +55 % du cours de l’or en 2025 et des niveaux historiques jamais atteints auparavant, les indicateurs d’achat/vente restent pourtant fortement orientés à l’achat (bien que les oscillateurs techniques commencent à annoncer des signaux de vente). Il ne faut cependant pas ignorer le risque d’une prise de bénéfice des traders sur l’or car nous avons largement dépassé le prix anticipé par de nombreux analystes des grandes banques avec un plus haut du prix de l’or à 4 370 $, alors que les analystes les plus optimiste visaient 4 000 $ (beaucoup avaient comme objectif 3 500 $ seulement).
Les grandes banques internationales ont récemment revu leurs anticipations sur le cours de l’or à la suite de la forte hausse des cours du métal jaune qui a déjà dépassé les 4 350 $ l’once en octobre 2025. La HSBC a relevé sa prévision moyenne pour 2025 à 3 400 $ l’once, contre 3 200 $ auparavant, justifiant cette révision par la vigueur de la demande d’actifs refuges, notamment de la part des banques centrales. La Bank of America, plus audacieuse, estime quant à elle que le cours de l’or pourrait atteindre 5 000 $ l’once à horizon 2026, portée par un environnement monétaire plus accommodant et un affaiblissement attendu du dollar.
Cependant, plusieurs analystes tempèrent ces perspectives, car après un tel rallye, le potentiel de hausse du prix de l’or d’ici fin 2025 pourrait être limité, voire sujet à des phases de corrections. Dans l’ensemble, le consensus reste favorable à l’or, avec des projections oscillant entre 3 500 et 3 800 $ l’once. Les estimations semblent donc annoncer un retour du prix de l’or sous les 4 000 $ pour la fin de l’année. Voyons ce que nous dit l’analyse technique.
Analyse technique du cours de l’or pour 2025

Source : ProRealTime Web
Il est toujours délicat d’anticiper jusqu’où un actif pourra grimper lorsque celui-ci évolue sur ses plus hauts historiques. L’or n’échappe pas à cette règle. Après avoir atteint un sommet à plus de 4 370 dollars, le métal jaune a connu une correction d’environ 8 %, laissant place à un contexte technique déjà un peu plus simple à déchiffrer. Comme on peut le voir sur le graphique ci-dessus, les cours de l’or se sont appuyés sur une ligne de tendance diagonale (visible en pointillé) qui semble pour l’instant contenir la baisse. Cette ligne constituera donc un niveau clé à surveiller dans les prochaines séances, et tant qu’elle tient, la tendance haussière de fond devrait rester préservée.
Un autre élément technique intéressant, c’est le niveau des 4 000 dollars, chiffre rond à forte portée psychologique, qui coïncide également avec la ligne médiane des bandes de Bollinger. Si les cours de l’or parviennent à se stabiliser durablement au-dessus de ce niveau de prix, plusieurs signaux techniques convergeraient pour soutenir un rebond, avec un potentiel retour vers les plus hauts précédents, voire un prolongement de la hausse jusqu’à 4 500 dollars d’ici la fin de l’année.
À l’inverse, une cassure nette de cette ligne de tendance et du support des 4 000 dollars pourrait déclencher une correction plus marquée du cours de l’or, d’abord vers la borne inférieure des bandes de Bollinger autour de 3 700 dollars, puis potentiellement vers un support majeur situé à 3 400 dollars l’once. Tout dépendra également du contexte géopolitique, qui demeure le principal catalyseur des mouvements de l’or en cette fin d’année 2025.
D’un point de vue fondamental, tous les facteurs macroéconomiques semblent positifs pour le métal jaune afin de valider une poursuite de la hausse de l’or, ou du moins, un maintien des prix dans des zones relativement élevées, notamment en ce qui concerne de nouvelles baisses des taux de la FED prévu en fin d’année 2025 (Taux de la FED prévu pour fin 2025 : 3,6 % contre 4,25 % actuellement). Par ailleurs, les craintes d’une bulle spéculative sur l’intelligence artificielle se renforcent. Une explosion de cette bulle spéculative sur les valeurs technologiques américaines, en particulier celles liées à l’intelligence artificielle, pourrait favoriser une nouvelle hausse de l’or en 2025.
Dans quelle matière première énergétiques investir en 2025 ? Focus sur le pétrole
En 2025, les cours du pétrole ont offert aux traders de nombreuses opportunités grâce à une volatilité marquée, rendant le marché particulièrement attractif pour les stratégies de trading à court terme. Cependant, l’année 2025 n’a pas été caractérisée par une tendance vraiment très claire. En effet, la première moitié de l’année a été dominée par une tendance plutôt baissière, alors que les tensions au Moyen-Orient ont provoqué une flambée des cours du pétrole entre le mois de mai et le mois de juin 2025.
En avril 2025 et depuis le mois d’août 2025, les cours du pétrole ont subi deux fortes périodes de baisse de -25 % et -18 %, sous l’effet d’un affaiblissement de la demande mondiale et une accumulation des stocks. En effet, les inventaires de brut sont en augmentation dans les lieux de stockage, alimentant un sentiment de marché négatif et renforçant l’idée d’un excès d’offre qui pourrait être durable.
Focus macro sur le pétrole
En octobre 2025, la demande mondiale de pétrole ralentit nettement, tandis que la production continue d’augmenter, ce qui crée un déséquilibre sur le marché.
D’après l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), la demande mondiale n’augmenterait que d’environ 700 000 barils par jour (b/j) sur l’ensemble de l’année 2025, une progression très faible comparée aux années précédentes. Autrement dit, la consommation mondiale de pétrole stagne presque, en raison du ralentissement économique mondial, d’une demande plus faible en Chine et de la transition énergétique en cours.
À l’inverse, la production mondiale de pétrole est en hausse marquée, puisque l’AIE prévoit une augmentation d’environ 3 millions de barils de pétrole par jour en 2025, principalement portée par les pays non-membres de l’OPEP. De plus, l’OPEP+ a aussi relevé sa production d’environ 630 000 b/j en septembre 2025, atteignant un total d’environ 43 millions b/j.
En conclusion, la demande ralentit fortement (+0,7 mb/j) alors que l’offre augmente fortement (+3 mb/j). Ce déséquilibre entre une offre excédentaire et une demande qui reste faible, explique pourquoi le prix du baril de Brent est tombé autour de 56 dollars en octobre 2025, contre plus de 70 dollars quelques mois auparavant.
Consommation de pétrole versus PIB par habitant, variation moyenne sur 3 ans à l’échelle du globe

Source : Banque Mondiale
Les investissements directs ou indirects sur le pétrole doivent donc prendre en compte le risque de récession mondiale, ou la possibilité de reprise de la croissance.
Dans le cas d’un contexte fondamental favorable, les prix du pétrole présentent une opportunité d’achat d’un point de vue purement technique.
Analyse technique du cours du pétrole pour 2025

Source : ProRealTime Web
Actuellement, les cours du pétrole évoluent autour de 58 dollars le baril, après avoir testé avec succès un niveau de support majeur à 56 dollars. Le marché semble donc amorcer un rebond technique sur ce support, en direction du prochain niveau de résistance à 61 dollars. Ce niveau de résistance constituera un premier test important pour le cours du pétrole, et une cassure des 61 dollars pourrait ouvrir la voie à une poursuite du mouvement haussier vers la zone des 65 dollars, qui représente un niveau de résistance majeur. En cas de dépassement de ce niveau de résistance des 65 $, les cours pourraient même tenter de rejoindre le niveau des 74 dollars, proche des plus hauts de l’année.
À l’inverse, un retournement baissier et une cassure du support des 56 dollars invalideraient ce scénario de reprise. Dans ce cas, une correction du cours du pétrole vers les 50 dollars le baril, le niveau de support majeur, pourrait être envisagée à moyen terme.
Au-delà de l’analyse technique, l’évolution des prix du pétrole dépendra également des prochaines annonces de l’OPEP, qui continueront d’influencer l’offre mondiale, ainsi que des déclarations de Donald Trump, dont l’impact sur les marchés sera certainement significatif.
Comment investir dans les matières premières en 2025 ?
Aujourd’hui les marchés financiers offrent plusieurs solutions aux investisseurs souhaitant investir dans les matières premières. Les investisseurs, selon leur profil de risque et la rentabilité recherchée, vont pouvoir investir dans les matières premières, depuis les meilleurs compte-titres, à travers des instruments financiers offrant des avantages et des risques différents.
Investir dans les matières premières en direct
Il est tout à fait possible d’acheter en direct la matière première, c’est-à-dire la posséder physiquement. C’est le cas pour les métaux précieux comme l’or, sous forme de lingots ou bien de pièces. De plus, l’or peut être un bon investissement en temps de guerre et d’instabilité car il est considéré comme une valeur refuge.
Bien sûr, cela devient plus compliqué pour le pétrole ou le blé.
Investir dans les matières premières avec des ETF
Les ETF sont des fonds négociés en bourse sur lesquels on peut investir assez facilement. Ils suivent généralement des indices de référence qui eux sont constitués d’un groupe d’actifs (les matières premières par exemple). Ainsi, vous pouvez tout à fait investir sur les matières premières de manière indirecte en investissant dans des ETF dont l’indice de référence est constitué de matières premières. Toutefois, de cette manière on ne possède pas directement le ou les actifs puisque ce sont des sociétés qui gèrent ces ETF.
Notez qu’il existe des produits qui sont proches des ETF, les ETC (Exchange Traded Commodities) qui permettent d’investir directement dans une seule matière première (pas dans un panier de matières premières comme avec les ETF).
Vous pourrez vous positionner sur les matières premières via des ETF avec des courtiers comme eToro, Trade Republic ou encore XTB.
Investir dans les matières premières avec des OPCVM traditionnels
Les OPCVM ou Organisme de placement collectif en valeurs mobilières permettent, en délégant la gestion à un gérant, d’investir dans des sociétés, et en l’occurrence des sociétés du secteur des matières premières. Cela permet ainsi de s’exposer à l’évolution des cours des matières premières. Attention toutefois, car vous n’investissez pas directement sur le prix des matières premières.
Il est possible d’investir dans les matières premières avec des OPCVM chez des courtiers généralistes comme BoursoBank ou Bourse Direct par exemple.
Investir dans les matières premières avec des produits dérivés
Il existe une multitude de produits dérivés disponibles sur les marchés financiers. Nous avons choisi de vous présenter les deux principaux utilisés pour investir dans les matières premières.
Tout d’abord les options, ces produits dérivés donnent le droit d’acheter ou de vendre une quantité d’actifs sous-jacents (actions, devises, etc.) pendant une période et à un prix convenu à l’avance. Elles permettent d’acheter le règlement à la fin du contrat contrairement aux contrats à terme.
Les turbos permettent de suivre l’évolution à la hausse comme à la baisse d’un actif. Les Turbos sont aussi des instruments financiers à effet de levier. Cela permet aux investisseurs de multiplier leur profit mais aussi leur perte en cas de mauvaise anticipation.
Il est possible d’investir dans les matières premières avec des produits dérivés chez des brokers comme IG ou Saxo Banque par exemple.
Investir dans les matières premières via les actions en Bourse de sociétés du secteur
Un autre moyen pour les investisseurs d’investir dans les matières premières de manière indirecte est d’investir dans des actions. Par exemple, si l’on décide d’investir indirectement dans le pétrole, on pourra alors acheter des actions du groupe TotalEnergies, Exxon ou encore BP. En effet, ces sociétés dont l’activité est basée sur l’exploitation pétrolière dépendent directement des facteurs qui ont des conséquences sur les cours du pétrole comme les décisions de l’Opep+, l’impact de la baisse ou de la hausse de la demande ou encore les conditions météorologiques qui peuvent se répercuter sur la production. Ainsi, cela permet à la fois d’investir dans les matières premières mais de profiter des avantages que confèrent les actions comme les dividendes.
Il est possible d’investir dans les matières premières en achetant des titres d’entreprises du secteurs avec des courtiers Bourse comme Freedom24, DEGIRO ou Interactive Brokers par exemple.
Comparatif courtiers en ligne pour investir et trader les commodities en 2025
Pour investir et trader les matières premières, les meilleurs courtiers en ligne mettent à votre dispositions une offre de produits dérivés et des fonds qui vous permettront de vous positionner sur le cours de « commodities » comme le blé, l’or ou le pétrole. Via un courtier en Bourse, il vous sera aussi possible d’investir dans les actions en Bourse de sociétés du secteur des matières premières.
Retrouvez ci-dessous notre comparatif des courtiers Bourse pour investir dans les « commodities » en 2025 et se positionner sur les matières premières via les produits dérivés, ETF, OPCVM ou actions en Bourse des sociétés du secteur des matières premières.
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Nos conseils pour trader et investir dans les matières premières en 2025
Les matières premières sont une classe d’actifs relativement complexe car, comme évoqué plus haut, elles sont soumises à un certain nombre de facteurs qui influencent directement la production et la demande de ces actifs. Elles sont caractérisées par une volatilité importante du fait du nombre de facteurs que l’on ne peut contrôler ni même prédire. C’est pourquoi, il est plus sage lorsqu’on commence le trading sur les matières premières, de se concentrer sur une ou deux matières premières afin d’assimiler correctement les enjeux et l’environnement de ces actifs. Le choix de l’instrument financier par lequel on souhaite investir doit également être préalablement étudié, afin d’avoir une stratégie de trading adaptée au profil de risque de l’investisseur.
En ce qui concerne l’investissement dans le blé, les estimations anticipent des rendements en forte baisse cette année en raison de conditions climatiques défavorables, ce qui pourrait entraîner une volatilité accrue des prix.
Quant au pétrole, bien que ce secteur soit controversé en raison des préoccupations environnementales, il reste une source majeure d’énergie avec des opportunités de gains importants, surtout à court terme.
Enfin, l’or continue de jouer son rôle de valeur refuge, particulièrement en période d’incertitude économique et de tensions géopolitiques. En 2024, l’or a montré une tendance haussière particulièrement impressionnante, ce qui en fait un investissement attractif pour protéger son capital contre l’inflation.
En résumé, il est essentiel de bien se renseigner, de suivre les tendances du marché et de diversifier ses placements pour optimiser ses chances de succès dans l’investissement en matières premières.
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